Il faut bien le reconnaitre : Jacobs est un maître. Surtout que moi, je suis tombé dans sa marmite quand j'étais petit.
Bédu et De Groot : Clifton (A vos marques) dans tintin spécial 40 ans
Le Rayon U, qu'il a dérivé de Flash Gordon, donne une BD ultra classique qui se lit comme telle. Et plus que Blake et Mortimer, c'est Jacobs que j'aime... Je ne goûte pas plus que ça les différentes reprises. Peut-être Juillard quand même... pour le dessin. Mais la BD, c'est autre chose que le seul dessin... Mais ça, les éditeurs vendeurs de papiers ne s'en soucient guère...
Et puis finalement (à chaque changement de main de Spirou, Blake & Morti ou même Donjon, j'achetais un album, par curiosité), je trouve l'interprétation d'un personnage par un autre auteur amusante mais peu intéressante, anecdotique. Je préfère le clin d’œil au gros déguisement lourdingue, sorte de carcan que l'auteur se met lui-même.
Pixel vengeur et Dany
Ces deux auteurs là se moquent des récitatifs pléonasmiques qu'aimait Jacobs. Peut-être parce que pour lui, le dessin n'était pas assez digne d'être lu, et que la littérature valait un million de fois plus que la BD. Jacobs, comme Cuvelier, et finalement, comme Hergé, passait un temps fou sur sa planche. Il se considérait plus comme un raconteur d'histoire que comme un chanteur d'opéra dessinateur.
Mézières et Christin : L'ouvre temps
les images en grand :
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