lundi 22 novembre 2010

Au début était le trait

En écoutant un album de Eels, je me suis dis que c'était sympa, mais que ce n'était sans doute pas le groupe préféré de quelqu'un. Et puis après, je me suis dis que sans doute que si. Évidemment que oui.
Ce qui fait qu'on aime quelque chose ne dépend pas seulement de cette chose, ni de nous. Mais de tout un tas d'atmosphères, souvenirs, connections, rencontres... Ce qui réduit toute critique d'art à de vaines considérations techniques*.
Cuvelier, pour moi, c'est indéfendable et inattaquable. Je trouve ses dessins justes et sensuels. Le plaisir que j'ai à regarder ses dessins est  lié à de très vieilles lectures, mes premières découvertes dans tintin.

Quelque chose d'étrange qui résonne en moi, comme ça l'a été par la suite avec FOREST, puis avec Blutch.

*pour ceux qui aiment ça, je vous conseille le blog du plus grand méticuleur de mouche de la BD.

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