Manara aurait eu un choc en lisant les FOREST et Peellaert chez Losfeld. Et puis bien sûr il y eu Pratt. Alors comment Manara est-il devenu cet auteur au ras des pâquerettes, vieil ado qui dessine des filles à poil pour se masturber ? Vieux pervers qui s'entraîne dans des manies obsédantes ?
Et puis aussi : comment Pratt a-t-il pu pondre des histoires à ce point manariennes, et si peu aériennes ?? Alors là : mystère ! On dit du mal de Pratt ? Non, pas auj'ourdhui.
Il n'y a plus d'histoire, plus rien : juste de l’esbroufe pour satisfaire le lecteur de BD de base (un mec avec une bite).
Ses planches sont plates, sans dimensions, avec des plans comme au théâtre : plan-plan coté cour et jardin.
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Depuis lors, malheureusement, le cochon de la BD, c'est Manara. Et c'est oublier un peu rapidement Le singe, les Giuseppe Bergman... même Quatre doigts, l'homme de papier.
Mais voilà, j'en ai parlé ici, de cet éditeur malin qui réédite ces vieilles histoires classiques avec des couv bien putassières... Et sans doute avec l'aval d'un auteur bien putassier ?
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C'est dommage de voir cette critique osée (il est admis qu'on ne tape pas sur les pointures) sous les doigts de ces 2 requins marteaux un peu pitoyables :
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En plus, le dessin de Manara n'est pas super beau : il dessine les femmes toujours pareil, avec des attitudes défiant les lois de la pesanteur, du réalisme, de la réalité...
Après ça, j'ai juste besoin de me laver les yeux.
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