mardi 22 juin 2010

Les bandes des cinés

Pilote s'amuse à revenir avec un numéro qui décrit les passerelles entre le ciné et la BD. Il y a des illustrations super drôles, des histoires sans intérêt (pauvre Moebius ! et Annie !!) et des machins que je n'ose pas nommer (Aranega, Sapin, Pénélope, Jul...). Le "rédactionnel" est à la ramasse totale (à part la rencontre entre Cassavetti et Delépine). J'ai pas encore lu l'article de Smoldo, mais ses articles des cahiers me sont souvent passés à des années lumières... j'ai un peu peur.
Je trouve qu'une BD est une œuvre d'art à part entière, qu'elle n'a pas besoin d'être adaptée au ciné. Elle n'est pas faite pour ça et mérite son statut hors tout. En fait, il faudrait l'interdire ! Parce que le ciné est une formidable machine à fric, en mal d'imagination. C'est tout naturellement qu'elle se tourne vers des adaptations de romans ou de BD. Vivent les œuvres originales !
Ca me fait de la peine de voir Bilal se perdre au ciné... et se perdre au dessin par la suite. Et Lauzier, et Veyron...
Je suis allé voir Les petits ruisseaux, mais Rabaté c'est pas pareil : je l'adore.
Et Prudhomme aussi, qui réussit là une belle illustration :

David Prudhomme dans Pilote

Mais s'il y a un film que je ne verrai pas, c'est le Tintin© des requins Spielberg & Jackson inc (grâce au vilain Rodwell™). Le bizness avec son rouleau compresseur dans toute sa splendeur.

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