Bidouille et Violette

Hislaire a débuté dans Spirou en 75 avec une carte blanche. Cette rubrique était une porte ouverte vers la publication pour les débutants, les ptits jeunes qu'en veulent. Aujourdhui, il n'y a quasiment plus de revues, ou alors formatées à mort (dans Tchô ! faut faire du Titeuf et dans Spirou du Spirou) et encore moins de cartes blanches. Alors il y a les blogs, espaces de création hyper libres, où tout le monde fait du Boulet. Oula. Hislaire donc.

Hardy et Cauvin, Histoires d'os

En 78, il dessine une histoire de Brouyère : Coursensac et Baladin au pays des Tahétéhus. Et en avril de cette année, il entame enfin sa série à lui.

Bidouille et Violette ! Mais vous aviez deviné. La plus belle histoire d'amour du journal Spirou.
De 78 à 85, Hislaire a dessiné 4 albums... et au dos du dernier, il nous en annonçait un suivant : Mordre au travers, qu'on attend toujours.

On pourrait dire que Bidouille et Violette sont inséparables dans l'imaginaire des lecteurs, alors qu'ils passent leur temps à se rater.

Tome et Janry, Spirou et Fantasio #35 p13

Violette est douce, rien à voir avec Cyanure (même si il lui arrive de filer des baffes).
Bidouille est le gros nigaud rêveur, sensible et timide...

Gabrion en fait le digne héritier de son père : marchand de frites, et Verron (perverti par Yann) en fait un garçon boucher (la bière la bière, qu'est-ce qu'elle a fait de moi, la bière). Le clin de Zep, je n'en suis pas sûr (du tout du tout).

Il y a les clins d’œil d'un côté, et les références :

...des clins d’œil plus facile à mettre en place, plus facile à débusquer. Mais c'est la vraie identification de l'auteur à son lecteur (un lecteur qui lirait en plus ce qu'il aime).

Bon, avec Yann et Conrad on ne sait jamais. Ils sont assez critiques vis à vis d'Hislaire (à voir dans les hauts de page), mais signent avec lui la conclusion de cette histoire d'amour impossible.

les images en grand :