Bien évidemment, en lisant le nouveau tintin, je ne pouvais qu'adorer Thorgal. J'étais le cœur de cible, et ce truc m'a touché.
D'autant que cette série plaisait aussi à mon père, qui achetait les albums.
On expédie vite fait Hans, débutée 3 ans après Thorgal, carrément moins bien. Outre le fait que ce soit dûchateau (aïe aïe aïe) au scénario, Rosinski se trouve coincé dans un récit qu'il a du mal à illustrer (les séquences trop rapides, les ellipses à la mords-moi-l'noeud, des actions ralenties par l'absence de gravité).
J'ai adoré les Thorgal. Bon, bien sûr, jusqu'au moment où Van Hamme n'a plus eu rien à raconter. Il faut s'arrêter au #13 (tiens : comme pour Le vagabond des limbes didon !)
Dupa : Raconte-moi, Cubitus
Les clins d’œil à la série sont peu nombreux, et sont principalement issus du journal tintin (heureusement, une ligne d'amateurs veille sur ce forum, où il y a un très beau clin d'oeil).
Le petit Peynet explique sa découverte du pouvoir de la BD à la lecture d'Alinoë. Malheureusement, il sombrera plus tard dans le Loisellisme aveugle (je ne comprendrais jamais ces adorations de Boulet, Loisel, Canepa, Tarquin... qui sont juste de bons ouvriers).
Graphiquement, Rosinski se pète un peu la gueule depuis (avec Skarbek et Western). Mais surtout, et voila encore une chose que je ne comprend pas : comment un dessinateur avec autant de bouteille peut-il se planter autant dans le choix de ses scénaristes ? Manquerait-on de bons scénaristes ?
les images en grand :
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