vendredi 8 janvier 2010

Li blanc est bon

Dans Tintin au Congo, le blanc est en territoire conquis.
Dans le fond : il est increvable, téméraire, malin, débrouillard... au contraire de l'autochtone qui est bagarreur, trouillard, lâche et fourbe.
Dans la forme : 86% des cases se déroulent sur le sol du Congo, mais si on voit Tintin sur 75% d'entre elles, les congolais n'en occupent que 25%, et sont silencieux sur la majeure partie.

On pourrait dire que Tintin est un sale con dans cette aventure. Mais on va rester poli.

Au contraire de Jean-Dextre Pendar, qui est un Tintin décomplexé, avec un air de Sarko à Dakar en juillet 2007.

Le petit Christian est un petit Tintin.
L'histoire de Boucq parue dans le (à suivre) spécial Hergé montre un héros qui prend du recul avec son histoire. Un reporter qui part enfin faire son boulot, mais qui ne survit pas à la mort de son créateur.
La vision de Sfar est assez simpliste, mais reflète malgré tout assez bien la place de Tintin dans ce pays.

les images en grand :




Sfar : Le chat du rabbin #

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