Je suis revenu à la BD avec le démarrage de Delcourt. Julien Boisvert, Andréas, Le cycle des 2 horizons, Lisette, Les enfants du Nil... Un démarrage prometteur.
Et puis ça a été n'importe quoi : des trucs sans intérêt, revus et rerevus, sans dimension humaine. Des séries B, au dessin froid, aux couleurs glaciales : le pire de la BD. Une corde usée pour se pendre.
La collection encrages a malheureusement tourné court en récupérant des intégrales N&B.
La collection Mirages sauve Delcourt.
Bon, ces trois titres sont ceux que j'ai le moins aimés :
Je suis passé à coté.
Trois éclats blancs, malgré un dessin assez loin de ma tasse de thé (genre : la cafetière) est une aventure humaine magnifiquement écrite. Le chant du pluvier est plus mon truc, coté dessin. Et l'histoire assez émouvante, nous entraine dans un vrai voyage. Même si le livre de Squarzoni m'a moins plu que ses requins marteaux, son après-midi se laisse lire agréablement.
Tiens, 3 BD de filles :
Un récit initiatique pour Isabelle Dethan, l'apprivoisement du passé pour Nathalie Ferlut, des déracinements dramatiques pour Chloé Chruchaudet. Trois très belles BD.
Pattes de velours est l'histoire d'une rencontre, gentillette, autour d'un chat vagabond. C'est mignon, léger et drôle. Rien à voir avec Elle pleure pas : tendu, dur et émouvant. Corbeyran adapte le roman d'Amélie Sarn pour Murat, au dessin minimaliste, enveloppé d'à-plats froids. Mademoiselle Else est tout autre. Le dessin est vivant, les couleurs chaudes et froides, et Else au bord de sa vie.
Gotting nous entraine dans une fuite, une enquête, une confession. Happy living ne m'a pas emballé par contre au niveau du dessin. Les rues de sable est un récit onirique, avec un dessin très ligne claire. Je mourrai pas gibier nous fait découvrir l'origine d'un massacre, comprendre l'incompréhensible.
Delcourt dit :
Les personnages de la collection "Mirages" ont tous la substance des véritables personnes. Cheminer en leur compagnie, c'est parcourir un trajet, où découvertes et émotions nous attendent à chaque page, et où surgit ce qu'il y a de plus précieux dans une lecture : l'inattendu.
Ça lui semble inattendu de trouver du plaisir à la lecture ! Voila pourquoi il édite tant de daubes !!
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