dimanche 13 décembre 2009

Le briseur de roc

Hergé est attaqué fréquemment sur cet album raciste. Effectivement, il met en scène un monde de blancs colonialistes, limite racistes mais bienfaiteurs catholiques. On peut donc dire que c'est un livre "historique", qui reflète une réalité passée. Et l'interdire, comme on l'entend de ci de là, serait nier que la vieille Europe a bâti sa puissance actuelle sur le pillage de ses colonies...

Par contre, on peut éviter de lire Tintin au Congo, (de même que les soviets et en Amérique), qui est assez mauvais du point de vue de la narration, du développement du récit, et même du dessin.

Au Congo, Tintin est appelé Boula-Matari, qui signifierait le "briseur de rocher", surnom donné par les indigènes en signe de déférence et de respect à l'explorateur anglais Stanley.

Chaland, Le cimetière des éléphants

Chaland est dans la parodie des mythes. Yann lui embraye facilement le pas :

Blutch a été nourri de Tintin, et c'est visible depuis ses débuts (du tournage de Tintin au Tibet dans fluide à l'apparition de Tintin dans Sunnymoon). Malheureusement, je vous parle ici du Blutch "auteur", que je croyais perdu après ses errements futuropolistes et son désolant Aire libre... Ressuscité dans Charlie hebdo :

Blutch, Le petit Christian #2

Roba en fait un gentil détournement (tout est trop désespérément gentil et lisse dans Boule et Bill).

les images en grand :






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