On est dans la même collection que Je mourrai pas gibier, et on est dans un même genre de ruralité à fuir...
En feuilletant le bouquin, et en regardant les photos en fin d'album, je m'attendais à un récit polaire... Un truc où l'homme se retrouve face à lui-même... C'est que je viens aussi d'acheter Le vierge froide tiré des contes de Jorn Riel. Mais là : non.
Ca commence par une situation qu'on comprend mal... qui se dénoue au fur et à mesure. C'est con, mais j'adore ça : que les auteurs nous plongent dans le bain direct, nous invitent au cœur de leur univers, sans un mot de trop... en prenant le lecteur pour un être intelligent.
Bon, on verse des larmes. Enfin : j'ai versé des larmes. Le drame va déverrouiller le frein. Pour un grand voyage ! Le vieux paysan qui prend ce risque va se découvrir, changer... naître ? Et sa fille restée au pays va en être libérée... C'est un livre plein d'espoir. Et ça change.
Surcouf déploie ses talents au gré du récit : les couleurs pour les flash back, le N&B des rêves. Le tout est un voyage exaltant.
Surcouf, Laprun et Béhé : Le chant du pluvier
2009, Delcourt - Mirages
14/20
Coté clin d’œil, comme vous avez suivi la parenthèse d'hier sur Chicou chicou, vous aurez reconnu Boulet & co, et D'aviau.
Vacances = voyage en train avec mes enfants = Tchô ! Les Chicous y dessinent... Buche nous les croque :
les images en grand :
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