samedi 5 septembre 2009

Sales petits mangas

Le manga !
Je ne dois pas avoir lu les bons (litote pour dire que je me suis bien gavé de daubes, jusqu'à l’écœurement). J’exagère à peine. Heureusement, je me suis plongé dans la collec dirigée par Boilet, et honnêtement, j'ai quand même aimé quelques trucs. Petite forêt, et puis Kaikisen ou Blue. Dômu d'Otomo. Et puis forcément Tanigushi... un petit peu. Parce qu'Un homme qui marche : c'est hypra chiant (mais il est quand même de bon ton de louer cette prouesse dans les couloirs de télérama, quand on est fatigué d'étayer le piédestal de Sfar).
Mes enfants lisent les Shonen, voila : c'est un truc d'ado. De l'aventure à 2 balles... sans doute pas pire que ce que je lisais dans tintin... finalement...

Bon, tout ça pour dire que dans Sales petits contes, Yann massacre les manga !

Et pour frapper fort, il s'acharne dessus en détournant ses adaptations des contes de Perrault.
Et pour frapper encore plus fort, il se sert du nippophyle Michetz, dessinateur de Kogaratsu, série bon, ouaif...
Le reproche que Yann fait au manga (où faut aller vite) est étrange. Je trouve au contraire que si les mangakistes pouvaient découvrir l'ellipse, ça serait bénéfique pour le récit !

Glénat est l'inventeur du manga en France. Et Yann, avec son "sale caractère", se jette dessus :

Je n'ai jamais su ce que représentait le logo de Glénat (un bête G ?)... et tiens ! le logo de Dargaud non plus...

Yann se jette aussi sur Camano, Glénaïste confirmé, et amateur de manga. Il est étrange de voir dans ce recueil, une histoire dessinée par Zep (fidèle de Camano).

Yann et Hermann glissent des références nippones (mais pas que) à tire-larigot :

Dans l'histoire de Hermann, on peut lire les noms des mangaka "Otomo", "Miyazaki", "Kansaki", "Toriyama", "Hagi Wara", "Tezuka", "Takeuchi", "Ikegami", "Fumimura".
On lit aussi "Otaku" (dingue fou de manga), "Kamagochi", "Mishima" (un petit seppuku) et "Shirashi" (un petit plat).

Dans ce bouquin, on a finalement un peu de mal à savoir quel conte est adapté. L'adaptation emmène Yann assez loin de l'idée d'origine, et c'est dommage. Souvent poussé par cette haine démesurée du manga. Tiens, Cendrillon est perturbé par Les misérables et le petit chaperon rouge... et même par Radiguet. C'est tout Yann. Y peut pas s'empêcher.

les images en grand :








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