Pourquoi ais-je acheté ça ?? Ah oui ! Un conseil ! Merci du conseil !! Pour commencer, je dois dire que Lamquet résonne bien à mon oreille, je lisais Gilles Roux et Marie Meuse dans tintin.
Puis, j'ai lu le Pithécantrope... presque réussit. Par contre, j'avais détesté l'amour hologramme.
Et là, on est dans le même tonneau. Je ne voulais pourtant pas
l'acheter (il était en solde)... alors bon, me voila devant ce vide
d'intelligence, d'humanité, ces fesses en l'air pour attraper le lecteur
(qui est plus rarement une lectrice), des pages et des pages de
vaisseaux spaciaux... On ne sait plus pourquoi on continu de lire :
pourquoi suit-on ces héros ?? C'est nullissime !
Ce projet de BD, abandonné, a été repris quelques années plus tard. On sent l'évolution graphique de Lamquet, et cette désagréable béquille informatique. On sent surtout que Lamquet, en relisant ses premières pages, ne s'est pas rappelé où il voulait en venir, et a vu que ça ne menait à rien. Il a utilisé une pirouette navrante : ce qu'on lisait devient un livre en train d'être écrit ! On assiste alors à la création fade d'une oeuvre dont on se fout. Tout est décevant, y comprit cette fin retravaillée (?)... Enfin, c'était un truc destiné aux japonnais, dont on sait ce qu'ils font avec leurs bouquins...
La récup, Lamquet en est coutumier, avec Quasar, paru chez Dupuis en 87, retravaillé mollement pour unifier les ptits récits pour Hélyode en 94.
Penser à rayer Lamquet de mon carnet d'adresse.
Ce qui est en haut est ce qui est en bas.
Balez est très fort. J'ai adoré ses bouquins scénarisés par Corbeyran, dont je ne suis pourtant pas un grand fan.
topless démarre par un strip-tease... et puis, à travers cette fuite (on est dans un bouquin de genre, et on joue à fond dans le polar enfumé de jazz), on joue a trouver tout ce qui est sans-tête (top-less)... De la décapitée Jayne Mansfield à Jean le baptiste (la discothèque "Salomé"), du carton à chapeaux plein de flouze au restaurant "La toque"...
Les personnages sont bien campés, il y a plein de justesse et d'humour dans le trait de Balez. Ses gracieuses volutes se déchiffrent avec bonheur... Les couleurs sont top (les effets flashies, il les laisse). C'est un bouquin un peu court, mais un petit sucre qui fond avec plaisir dans la bouche.
Dois-je vous rappeler qu'il est paru dans la même collection que Blaise de Planchon ?
Little things mean a lot...
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