Je déteste le Marsupilami, je déteste Le nid du Marsupilami. Mais là n'est pas le sujet, ce soir : rencontre avec François Ayroles autour de
l'OUBAPO.
J'ai adoré ses moments clés de la bande dessinée, ses penseurs (histoires sans paroles, avec 3 ou 4 idéogrammes), ses pattes de mouches...
Je suis assez curieux de la bande dessinée, j'ai pas mal de BD oubapiennes, de l'assoce, et systématiquement, je me pose la question : Pourquoi ?
Pourquoi l'écriture sous contrainte ? L'auteur a-t-il tellement de choses à raconter, maitrise-t-il tellement le média, qu'il se met des bâtons dans les roues... pasque sinon ce serait
trop facile ??
Trouver une légitimité à ces exercices en piochant dans de vieux ouvrages pour y dénicher quelques itérrrations iconiques de bon aloi me semble un peu tiré par les cheveux.
Est-ce que l'Oubapo fait progresser le média ? Lui ouvre-t-il de nouveaux horizons ??
Quid des exercices oubapiens dans les BD "classiques" ? L'album blanc de Capricorne est loin d'être mon préféré d'Andréas, sa planche aux innombrables cases de Rork non plus...
J'ai lu NogegoN (comme un des chapitres de Watchmen) sans me rendre compte de sa palyndromie, j'ai lu Enfer portatif sans me rendre compte de la moitié des trucs
présents... J'ai peur que ce ne soit qu'un jeu... dans le petit monde de l'asso et des intellos du roman graphique (n'appelons jamais un chat un chat).
Je suis admiratif du travail qu'a nécessité la construction du sacré coeur en alumettes, c'est rigolo, mais je ne trouve pas ça beau, ça ne me raconte rien... je préfère une... oeuvre d'art...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire