Le boulot de dessinateur est solitaire... et l'entourage de ces egos ne se risque pas à la moindre critique... sinon : comment est-ce possible que ça soit édité ?
et l'éditeur ? il fait quoi ?
Heureusement, cette image est dessinée avec talent dans Le groom Vert-de-gris !!
Mais surtout, ce qui m'avait marqué à la lecture du Vol du corbeau, avant que je ne m'acharne joyeusement contre Gibrat (le temps de laisser Cauvin se remettre), c'est cette scène sur les toits :
Où Gibrat ne se soucie pas un instant des dimensions de l'abri, ni de la gravité, qui fait que les jambes, dans le vide, sont plutôt attirées vers le bas...
Les hauteurs de ce banc fluctuent énormément... Et habituellement, ça ne me gêne pas trop (je trouvais le pinailleur de BoDoï trop méticuleur de mouche, et sans aucun intérêt)... Mais là ! cette scène est longue, et les erreurs sont énormes... et les attitudes absolument pas naturelles !!! Le résultat est, à mon petit avis, assez horrible.
Laurent, s'il était là, vous mettrait dans les dents Franka de Henk Kuijpers, où le monde entier semble avoir été maquetté par l'auteur, pour respecter l'architecture, de quelque point de vue qu'on se place.
Mais bon, Gibrat n'est pas un super dessinateur...
Son héroïne est la plupart du temps complètement inexpressive ! Où avec des visages à coté de la plaque... exprimant l'ennui dans un moment de panique...
Malgré tout, le dessin n'est pas tout dans une BD, et le livre aurait pu être sauvé par l'histoire. Bon, c'est une aventure de série B, qui fait que je ne regarde même plus les Aire libre, et boude les Futuropolis.
En attendant l'album de Prudhomme...
Cette note ne visait seulement qu'à contrebalancer le consensus mou qui enveloppe ses œuvres.
Le talent de Schwartz :
les hauteurs :
Les visages, un peu ré-équilibrés :
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