C'est les vacances, et c'est un moment où j'achète plus volontiers Spirou ou Tchô !, en prétextant de les offrir à mes enfants. Et puis, à force de lire de-ci de-là que Spirou n'est plus ce qu'il était (qu'a-t-il été ?), j'ai voulu m'en refaire un petit avis.
Spirou ressort avec intelligence Monsieur Archive, sous les traits d'Hugues Dayez. Et me semble carrément plus ouvert vers l'extérieur, grâce à "la galerie des illustres". D'ailleurs, cette histoire de Trondheim montre à quel point le journal n'a plus de frontière :
Où les auteurs, cherchant la salle de réunion "Spirou", atterrissent dans la réunion "Fluide glacial" (c'est l'effet Tinlot). Ils trouvent enfin la salle... repérable par sa quantité impressionnante de "vieux" messieurs... Va-t-on retrouver la période des insolents Yann et Conrad, qui se moquaient sans pitié de l'inactivité du journal...
Cette absence de frontière est peut-être une perte d'identité... Les liens entre Fluide et Spirou sont étranges... Mais l'identité de Spirou, on en reparlera quand Cauvin ne squattera plus le journal. Dans ce numéro, pas moins de 5 scénarii du vieillard, 17 pages sur 100...
Et il y a des interwiews, avec pas autant de w que ça. Et cette vision de l'édition de Yann, assez sarcastique, que j'aime bien.
Et des histoires épatantes (qui parle encore comme ça ?), sensibles, émouvantes... D'abord celle de Peeters, qui occupa la galerie des illustres il y a quelques temps, avant de se trouver bien dans ce journal accueillant...
J'ai toujours un peu de mal à comprendre ses choix à propos des lieux et des contextes de ses histoires... Il nous emmène très loin pour nous faire vivre une histoire tellement proche !! Mais le résultat est émouvant. Heureusement, les Cauvineries ont été placées en début de journal... on a eu le temps de se rincer les yeux, pour goûter pleinement ces contes...
Et puis Marzi, qui est toujours aussi drôle, tendre, émouvant. A mon avis, surfant sur la vague Persepolis, mais bien plus humain et juste...
Et c'est une joie de voir Savoia, sauvé de la pauvre SF de base à la Morvan !!
Vous ne connaissez pas Marzi ? Vous avez des enfants ? Vous avez un bon prétexte !
Et puis, bon, juste ces deux petites cases, où les petits héros se demandent s'ils sont des personnages de BD...
Et dans la petite histoire de TaDuc, un gentil clin d’œil à Robin (ces deux là sont inséparables !!!).
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