jeudi 2 octobre 2008

Quand Noël a son pignon, Pâques a son tison, Martin a son Veyron

J'adore Bernard Lhermite, et presque tout Martin Veyron. C'est souvent décalé, absurde, très humain, où les personnages récurrents apportent encore à la déraison (le taxi et les pilotes). Tiens, les pilotes :

En ouverture du bouquin, il y a cette grande photo où on repère Jean-C. Denis et Martin Veyron. Sur la photo, Denis a un casque de preneur de son, dans l'avion, son casque de co-pilote.

A leurs débuts, ils ont fondé tous deux (avec une collaboratrice perdue) une petite entreprise nommée Imaginon.

On retrouve l'enseigne dans Le semeur d'orage. En ouverture de cette histoire, Denis est crédité à la météo... Et Martin serait-il mort d'un chagrin d'amour ? (les orages suivent le cochon-chien depuis qu'il est séparé de son aimée).

Il faut savoir que chez Veyron, les taxi sont bavards et indiscrets, et que les avions s'écrasent. Le pilote est l'ainé de Veyron et Denis :

Veyron est un peu dans le même registre que Lauzier, dans le même cadre déjà, un peu bourgeois. Mais il y a moins de sarcasme, de pessimisme chez Veyron. Il prend plus de recul, est beaucoup plus sur le second degré, moins politique. Moins bavard mais beaucoup plus drôle.

L'utopiste aux idées babas-cools et avangardiste est présenté sous les traits d'un homme d'affaires, sans trop de scrupules, machiavélique... J'aimerais l'aimer...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire