Il fallait bien qu'ils s'intégrassent.
De quelque manière que ce fût.
Le dessin de Munuera, tellement caricatural (quand un personnage cours, il prend vraiment ses jambes à son cou !) et les scénarii de Morvan tellement... euh... nazes ?, avaient besoin de se raccrocher à la série.
Alors vlan de la première référence, à la première apparition de Spirou sous les doigts de Rob Vel. C'est l'eau de vie pulvérisée sur un dessin qui donne naissance à notre héros de papier.
#48 p9
Cette référence, apparaissant sous forme de cauchemar est assez bien vue.
Ce clin d’œil à la série parallèle de Tome et Janry (encore, ah ah ah) est très drôle aussi. Ces deux auteurs avaient repris la série des mains de Nic et Cauvin, et donc après, sont allés se les laver. Il ont emmenés Spirou du #33 (en 84) au 46 (en 98). Le #38 : La jeunesse de Spirou (en 87) est un des prémices de leur Petit Spirou. La maquette de la collection apparait même avec le #39 (un mini livret de 4 gags accompagne la sortie, en 87 également, de Spirou à New-York).
#48 p10
Le prof de gym de son enfance, c'est bien entendu Monsieur Mégot, créé par Tome et Janry pour Le petit Spirou. Qui, effectivement, s'agace assez de son impertinence.
Et puis Morvan et Munuera ont volé Spirou des mains de Tome et Janry, l'ont sepukkutisé avec leur culture manga/shonen à la noix.
Spirou n'est plus reconnaissable, Fantasio a même conscience d'être un personnage de BD, ce qui pour un lecteur est fatal. Ils ont tuer Spirou !!!!!
Dupuis a perdu la boule en les choisissant, mais Dupuis allait très mal. Maintenant Dargaud est là ! Ouf !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire