Lors de l'escale du livre, Dabitch était intarissable sur son tout nouvel ouvrage. Encré dans l'histoire, il était parvenu à nouveau à dérouler le fil de la petite histoire. Dabitch est passionnant.
Le livre commence sur un flash-back : on est sur une île au large de l'Australie (tiens, comme dans Lost). Puis, le narrateur nous dit que le bateau, qu'on va prendre dans un instant, va couler. Le narrateur devient historien, me raconte une histoire vraie, et en souligne les traces d'ombre. Sauf que moi, lecteur, je ne suis pas historien, et je me fous que l'histoire que je vais lire soit vraie ou pas. Vérité, légende, imaginaire... peu importe ! Un récit est un récit... Si Dabitch veut nous épater de ses recherches longues et fastidieuse de petit rat de bibliothèque, grand bien lui fasse... Sauf que ce n'est pas ça qu'on est venu chercher dans ce livre. Bon, heureusement, le narrateur/chercheur s'éclipse assez vite. Et on part en voyage... La voile gonfle... Mais les auteurs oublient les personnages, et surtout, le héros... Pour se consacrer à la description du voyage, comme s'il pouvait se dérouler sans individualités... Et plutôt que de nous montrer comment le héros évolue, ben paf ! ils nous disent qu'il a évolué... C'est nul.
Mais ! Surtout, c'est quoi ce dessin ! La peinture directe (très belle) efface le crayonné, d'accord, mais quel besoin de retracer ces milliers de traits noirs, à l'ordinateur, qui rendent le tout moche. Moche moche moche !! Pourquoi personne ne le lui a dit !! Pendanx a du mal avec les proportions, la perspective, l'anatomie (l'enfant semble naitre de la poitrine)... Le dessin ne rattrape pas l'inhumanité du récit, bien au contraire !!
Très décevant !
Pendanx et Dabitch - Jeronimus
#1 Un homme neuf - 2008 Futuropolis
7/20
Le livre commence sur un flash-back : on est sur une île au large de l'Australie (tiens, comme dans Lost). Puis, le narrateur nous dit que le bateau, qu'on va prendre dans un instant, va couler. Le narrateur devient historien, me raconte une histoire vraie, et en souligne les traces d'ombre. Sauf que moi, lecteur, je ne suis pas historien, et je me fous que l'histoire que je vais lire soit vraie ou pas. Vérité, légende, imaginaire... peu importe ! Un récit est un récit... Si Dabitch veut nous épater de ses recherches longues et fastidieuse de petit rat de bibliothèque, grand bien lui fasse... Sauf que ce n'est pas ça qu'on est venu chercher dans ce livre. Bon, heureusement, le narrateur/chercheur s'éclipse assez vite. Et on part en voyage... La voile gonfle... Mais les auteurs oublient les personnages, et surtout, le héros... Pour se consacrer à la description du voyage, comme s'il pouvait se dérouler sans individualités... Et plutôt que de nous montrer comment le héros évolue, ben paf ! ils nous disent qu'il a évolué... C'est nul.
Mais ! Surtout, c'est quoi ce dessin ! La peinture directe (très belle) efface le crayonné, d'accord, mais quel besoin de retracer ces milliers de traits noirs, à l'ordinateur, qui rendent le tout moche. Moche moche moche !! Pourquoi personne ne le lui a dit !! Pendanx a du mal avec les proportions, la perspective, l'anatomie (l'enfant semble naitre de la poitrine)... Le dessin ne rattrape pas l'inhumanité du récit, bien au contraire !!
Très décevant !
Pendanx et Dabitch - Jeronimus
#1 Un homme neuf - 2008 Futuropolis
7/20
Je n'ai jamais lu de BD de Micol, et pourtant j'en ai ouvertes ! Les dessins de couverture me faisaient penser à du Blutch & fils, mais l'intérieur, gavé de traits, hachures, était peu lisible. Ici, Micol peint, et c'est quand même carrément mieux. La BD s'ouvre sur des iceberg anguleux qui se battent, un peu comme le trait de Micol, qui peut devenir parfois très maladroit. Son dessin est là pour soutenir le récit de David B.
On peut le rapprocher de La révolte d'Hop-frog, parce qu'on a des sorte de cow-boy, et des indiens mystérieux. Et puis cette rage à détruire les objets, et la présence de Lowatt... on est dans une sorte de prolongement. Chez David B, la magie et les mystères occupent souvent une place importante, quand les rêves ne prennent pas tout l'espace. Les personnages sont là, dans ce chateau en forme de nasse, attiré et coincé, avec des buts opposés ou inconnus... Un nid de vipère qui attend la cérémonie, l'archer rouge, ou autre chose encore...
Du bon David B. !
Vivement la suite.
Micol et David B - Terre de feu
#1 L'archer rouge - 2008 Futuropolis
12/20
Casterman est tout fier de cette nouvelle collection d'adaptations de romans noirs. Il y avait le Lax, mais Baru, chuis fan, alors je me jette dessus. L'intro nous prévient que dans les romans de Pelot, ça finit plutôt mal... ben on n'est pas déçu du voyage...
Sauf que voila, c'est très court. Ou alors peut être trop court. Il y a 75 planches tout de même, généralement découpées en 3 strips de 1 à 2 cases. Ce qui équivaut habituellement chez Baru à 33 planches ! Donc c'est quand même un peu court... Alors on est juste spectateur de la cascade d'évènement qui aboutissent au feu d'artifice final... Il manque la dimension Rabatéenne.
Malgré tout, le couple de marginaux est assez bien décrit, et on les devine un peu. Les coups de gueule résonnent, et le personnage qui prend de l'ampleur à la fin du bouquin, dans l'accomplissement de sa quête, devient un peu humain (et le "clic, clic" final est assez drôle).
Le dessin est toujours aussi beau...
Baru, chuis fan.
Baru et Pelot - Pauvres zhéros
2008 Casterman/Rivages, Noir
12/20
On peut le rapprocher de La révolte d'Hop-frog, parce qu'on a des sorte de cow-boy, et des indiens mystérieux. Et puis cette rage à détruire les objets, et la présence de Lowatt... on est dans une sorte de prolongement. Chez David B, la magie et les mystères occupent souvent une place importante, quand les rêves ne prennent pas tout l'espace. Les personnages sont là, dans ce chateau en forme de nasse, attiré et coincé, avec des buts opposés ou inconnus... Un nid de vipère qui attend la cérémonie, l'archer rouge, ou autre chose encore...
Du bon David B. !
Vivement la suite.
Micol et David B - Terre de feu
#1 L'archer rouge - 2008 Futuropolis
12/20
Casterman est tout fier de cette nouvelle collection d'adaptations de romans noirs. Il y avait le Lax, mais Baru, chuis fan, alors je me jette dessus. L'intro nous prévient que dans les romans de Pelot, ça finit plutôt mal... ben on n'est pas déçu du voyage...
Sauf que voila, c'est très court. Ou alors peut être trop court. Il y a 75 planches tout de même, généralement découpées en 3 strips de 1 à 2 cases. Ce qui équivaut habituellement chez Baru à 33 planches ! Donc c'est quand même un peu court... Alors on est juste spectateur de la cascade d'évènement qui aboutissent au feu d'artifice final... Il manque la dimension Rabatéenne.
Malgré tout, le couple de marginaux est assez bien décrit, et on les devine un peu. Les coups de gueule résonnent, et le personnage qui prend de l'ampleur à la fin du bouquin, dans l'accomplissement de sa quête, devient un peu humain (et le "clic, clic" final est assez drôle).
Le dessin est toujours aussi beau...
Baru, chuis fan.
Baru et Pelot - Pauvres zhéros
2008 Casterman/Rivages, Noir
12/20
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