Je me demandais quelle BD pourrait détrôner La Marie en plastique dans "le livre du moi". Ben voila. Il est arrivé. Je ne l'ai même pas encore fini, mais tout y est. J'ai toujours aimé Bravo, et il ne m'a jamais déçu... Pas comme Blutch (le pauvre) ou Andréas (son trait va-t-il sombrer comme celui de Paape, et va-t-il nous étouffer sous ses séries sans fin ??), ou Trondheim (mais qui ouf revient peut être). Tiens, et Cabanes, mais faut que j'arrête là (c'est sans fin).
Je redis : Bravo !
Bravo décrit à merveille l'enfance, son naturel, son insouciance, son décalage d'avec la vie des adultes. Sa série Jules démarrait en trombe avec ce gamin au milieu d'une famille où il n'est vraiment pas à sa place. Ma maman est plein de naïveté, avant de tomber en pleine gravité. Spirou ici est enfant. D'ailleurs, dans le journal de Spirou du 16/04, il ne s'appelle pas encore ainsi. Bravo le créé avec son eau de vie à lui... Qu'on en est à regretter les albums suivants où tout ça manque ! Je parle des albums qu'on ne regrettait pas encore (les moches Nic avec les insipides histoires du néfaste Cauvin, les désastreux Morvan bien sûr, les moyens Tome & Janry et il me coûte de le dire, les pas-terribles Fournier). Finalement il ne restait que ceux de Franquin. Et puis celui de Chaland. Les 3 derniers one-shot étaient finalement des fausses bonnes idées.
On est en dans une période trouble, après l'invasion de la Tchécoslovaquie, Spirou découvre avec Sécotine (car c'est elle bien sûr) l'amour et ses palpitations. Mais aussi l'émergence d'une conscience politique. Qui l'entrainera, comme Tintin, de son esprit petit bourgeois (et son anti communisme primaire du pays des soviets) à l'anti-impérialisme de ses aventures en Orient.
Il y a des gags au premier degré, du comique de situation (coup de pied au fesses, Spip qui s'échappe dans l'hotel...), des jeux de mots très malins ("pas de tapage" et clac, Spirou se prend une baffe, puis pressé il fuit la presse...), un Fantasio avant l'heure qui veut être "ami" de Spirou pour obtenir un scoop "people" (alors que les bons journalistes sont à l'affut de la tractation de la dernière chance qui se déroule dans l'hotel de Spirou)...Je redis : Bravo !
Bravo décrit à merveille l'enfance, son naturel, son insouciance, son décalage d'avec la vie des adultes. Sa série Jules démarrait en trombe avec ce gamin au milieu d'une famille où il n'est vraiment pas à sa place. Ma maman est plein de naïveté, avant de tomber en pleine gravité. Spirou ici est enfant. D'ailleurs, dans le journal de Spirou du 16/04, il ne s'appelle pas encore ainsi. Bravo le créé avec son eau de vie à lui... Qu'on en est à regretter les albums suivants où tout ça manque ! Je parle des albums qu'on ne regrettait pas encore (les moches Nic avec les insipides histoires du néfaste Cauvin, les désastreux Morvan bien sûr, les moyens Tome & Janry et il me coûte de le dire, les pas-terribles Fournier). Finalement il ne restait que ceux de Franquin. Et puis celui de Chaland. Les 3 derniers one-shot étaient finalement des fausses bonnes idées.
On est en dans une période trouble, après l'invasion de la Tchécoslovaquie, Spirou découvre avec Sécotine (car c'est elle bien sûr) l'amour et ses palpitations. Mais aussi l'émergence d'une conscience politique. Qui l'entrainera, comme Tintin, de son esprit petit bourgeois (et son anti communisme primaire du pays des soviets) à l'anti-impérialisme de ses aventures en Orient.
Une fois de plus, c'est cette humanité que j'aime dans ce livre. En plus, enrobé d'humour, de sagesse, d'un dessin simple et beau, ça donne une merveille !!!
Et puis, on a un superbe clin d'oeil en cascade* de Franquin à Morris. Et comme Bravo n'est pas du tout de la bande à Spirou, il lui fait dire qu'il lit le petit XXème, pour suivre les aventures de Tintin (en cette période où la guerre se dessine, cette paix est bienvenue). Rendez-vous ici le 27/04 pour les clins d'oeil (dont un splendide !).
A lire !!! Mais, absolument ! En plus Télérama a adoré.
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