lundi 10 mars 2008

Lectures de mars -1

Avec le 2ème tome des aventures de Tatiana K, on sombre dans la farce. Le premier tome était loin derrière moi, et j'avoue n'avoir rien compris. C'est inintéressant au possible, les personnages n'ont aucune profondeur, mais Tatiana a des rondeurs. Et je pense que l'éditeur a tout misé là dessus. Sinon qui acheterait cette BD ? C'est nul, l'histoire est sans intérêt, le scénario abscons. Et Meynet s'y met aussi. On sait qu'il aime dessiner les bimbos, comme son pote Marini, mais ici... Tatiana est toujours sapé hyper moulant, prend des poses sexy pour dézinguer les méchants... Pitoyable ! Voila un bon exemple de BD pour les détracteurs du 9ème art !
Et ça serait bien que Corteggiani retourne jouer avec Pif ou l'école Abracadabra, là au moins il ne fait de mal à personne.
Meynet et Corteggiani - Tatiana K.
#2 Strigoï - 2001 Dargaud
2/20


Le 2ème tome de Tiffany arrive donc à point nommé ! Le dessin est toujours aussi beau, même si les couleurs à l'ordinateur gomment un peu tous les détails, et rendent la ville trop propre. Tif' entreprend des recherches pour trouver l'héritier d'une immense fortune, et s'en suit une course poursuite avec une tueuse (volée à Bodart ?) qui veut éliminer toute cette branche bâtarde et roturière. Le trio d'enquêteurs est assez attachant, l'humour au coin des bulles. On retrouve les clins d’œil à Tillieux (et à son trio de détectives) et à Sfar du premier album. Et comme avec Meynet dans Les éternels, Yann nous repasse une couche sur les gemmes, la tolérance et l'antiracisme. Et c'est bien finalement. La guerre c'est pas bien.
Bref, c'est une BD agréable à lire.
Herval et Yann - Tiffany
#2 Célestine T1867 - 2008 Delcourt
12/20


Depuis ma récente découverte de Biotope, je suis au plus près ce que fait Brüno. Ce western, sur un scénario assez classique, réunit une vieille bande après 15 années de séparation. Ils ont tous de sacrés caractères, et les tensions sont palpables entre certains d'entre eux. Qu'on se demande comment ils ont pu être si potes jadis. Ils sont tous spécialistes d'un truc, comme dans mission impossible, et je trouve ce procédé un peu naïf. Il y a des pièges, des mensonges, un traitre, des coups durs, une fuite désespérée en avant... Il y a quelques moments de répis au coin du feu. Ça bouge ! On meurt. Cet album trouvera sa conclusion dans le tome suivant... qu'on attend quand même, en espérant une autre dimension.
Le trait de Brüno est égal à lui même, toujours aussi épuré. Les aplats de couleurs toujours aussi nets. Finalement un peu lassant quand même.
Brüno et Pothier - Junk
#1 Come back - 2008 Milan/Treize étrange
10/20


Butch Cassidy est une bonne surprise, et montre le décollage de Vermot-Desroche après son lancement par Sfar et Trondheim d'un Donjon. Son trait ici, se rapproche énormément de celui de Duhamel, qui scénarise aux cotés de son vieux compère Brrémaud. C'est drôle, très second degré, assez impitoyable. Dans le même genre que Cotton Kid ou Spoon et White.
Vermot-Desroche, Brrémaud et Duhamel - Butch Cassidy
#1 Walnut Grave - 2006 Vents d'ouest, collection Equinoxe
12/20


Enfin le tome tant attendu d'Arq ! Parce qu'Andréas ouvre tellement de tirroirs, qu'on espérait en fermer 2 ou 3 dans celui-ci. Ben non. Il en ouvre d'autres. Et ça y est, on perd pied !!
On a mis quelques albums avant de comprendre que le monde d'Arq était virtuel. Enfin, que la vie de nos 5 personnages dans Arq était virtuelle (mais... pas tant que ça en fait). Là, on découvre qu'on est tous dans un monde virtuel. Et que même Azs, au dessus de tout ça, est aussi irréel... Cet imbrication de niveau de conscience rappel un peu celui des rêves dans l'indispensable Triangle rouge. Arrive un nouveau personnage qui sème un peu la confusion, puisqu'il porte le même nom que quelqun d'autre dans une autre dimension.
On comprend comment est né le monde d'Arq, par les yeux d'enfant de Nonac. On comprend une chose ! Ouais !
Alana se transforme, une lumière envahit certains habitants de Arq, l'image d'un corps mort se réveille et est le maitre noir. Il y a beaucoup trop de scènes bout à bout sans lien les unes avec les autres. Il y a beaucoup trop de personnages.
Et j'aimerai comprendre !!! Qui est qui, comment on est arrivé là. Qui veut quoi ? Et ça va durer encore combien de temps ???
Détail étonnant : le dépôt légal de cet album est de mars 2007 ??? Doit-on s'attendre à une autre corde à son Arq dans les prochains jours, ou mieux, à un deuxième Dérives ?
Andréas - Arq
#11 Maitre noir - 2008 Delcourt, collection Machination
11/20


Bon alors là, n'importe quoi. Une pleine page de peluche, une demi de dessins d'enfants. Larcenet ne sait pas suggérer. C'est un photographe finalement, qui ne sait bien que montrer. Il n'y a pas d'unité à cet album, il nous montre un peu de ceci et de cela, sans approfondir. Et le voisin qui meurt, ben, c'est tout, il est mort.
Le syndicaliste qui philosophe prend un peu le contre pied de Larcenet, et c'est assez intelligent.
Mais voila, je ne suis pas rentré dedans, jamais émus par l'un des personnages. Je le relirai, parce que ça m'avait fait pareil avec les précédents, surtout le #2 que j'avais bien aimé. Et puis, bon, je suis un peu déprimé en ce moment.
Larcenet - Le combat ordinaire
#4 Planter des clous - 2008 Dargaud
7/20

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