Ils furent les plus violents trublions du journal Spirou, avec leurs gribouillages dans les hauts de pages, et leurs innommables (reproduits ci-dessus par Zep). Ils ont été régulièrement censurés, mais pas de manière surprenante : les hauts de pages ridiculisaient les vieux auteurs du journal (ils le méritaient, mais pas dans le journal et pas comme ça, lâchement) et Les innommables apportaient beaucoup de noirceur, de violence gratuite, de sexe... Mais voila, Yann et Conrad sont de sales gosses qui aiment jouer avec le feu, faire des mauvaises blagues au prof... On retrouve un peu de cet esprit chez Tarrin et Léturgie.
Je n'ai jamais vraiment accroché à cette série, et jamais connu les hauts de page en direct... Je ne suis pas vraiment attaché à ces auteurs... Et c'est plutôt moyen quand même !
Je n'ai jamais vraiment accroché à cette série, et jamais connu les hauts de page en direct... Je ne suis pas vraiment attaché à ces auteurs... Et c'est plutôt moyen quand même !
Tome et Janry ont placé dans leur Spirou #33 deux voyous pas beaux. Je crois que Yann leur a bien rendu la monnaie de leur pièce. Franquin par contre les a toujours soutenu contre l'avis de la rédaction, pour qu'ils continuent leurs enfantillages. Il décore un couloir de la rédaction du journal, dans un de ses Gaston, avec un poster des innommables.
Gazzotti nous promène aux USA dans sa série Soda (avec Tome) et nous y croisons les trois affreux en train de se faire tatouer. Gazzotti se venge du détournement de son héros dans le #6 des innommables, on y rencontre le révérend Soda Mosa, qui se fait passer pour flic aux yeux de sa mère Mary.
Conrad est présent deux fois dans Spoon et White de Léturgie : dans le #1 en tant que gourou d'une secte de suicidaires, et dans le #3, avec son plat favori.
On retrouve Alix dans ce fast food, les yeux dans le vague, à travers Conrad. Un peu plus loin, on rencontre aussi le méchant chinois avec ses ongles crochus. Dans Polstar (#2 p33), un hologramme de Conrad se fait bouffer par un dinosaure sous les yeux de son fils.
A propos des hauts de page, Geerts nous fait une scène, qu'il soutitre ainsi :
Lors du dernier banquet des éditions Dupuis, Spirou a cru sentir sur sa nuque le souffle de la trahison. A ton avis, ami lecteur ?
Ami lecteur, pourras-tu nommer les participants de ce repas ? Perso, je n'en connais que 9 !
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