Tiens, et si je faisais un saut spacio-temporel ?
Direction : le moyen-âge.
La farce de Maître Pathelin, mise en scène par Prudhomme, est une pièce d'époque. Alors, ça n'est pas simple de se lancer dans sa lecture. On se fait pourtant très vite à la langue, mais les scènes sont parfois un peu longuettes, la farce un peu alourdie. L'avocat verreux (quoi ? un pléonasme ? non !! Hum !) parvient à ses fins, mais pas uniquement. On ne peut pas dire que cette pièce soit actuelle, parce qu'elle est trop naïve, mais c'est l'histoire de toutes nos farces, vous savez, tout ces trucs qu'on nous met bien pro-fondement dans le céans.
Le dessins est élégant, la mise en scène avant tout classique (on voit la farce comme au théâtre). Quelques images sont assez faibles (quand le drapier revient à la charge chez Pathelin), mais l'ensemble est très beau.
Direction : le moyen-âge.
La farce de Maître Pathelin, mise en scène par Prudhomme, est une pièce d'époque. Alors, ça n'est pas simple de se lancer dans sa lecture. On se fait pourtant très vite à la langue, mais les scènes sont parfois un peu longuettes, la farce un peu alourdie. L'avocat verreux (quoi ? un pléonasme ? non !! Hum !) parvient à ses fins, mais pas uniquement. On ne peut pas dire que cette pièce soit actuelle, parce qu'elle est trop naïve, mais c'est l'histoire de toutes nos farces, vous savez, tout ces trucs qu'on nous met bien pro-fondement dans le céans.
Le dessins est élégant, la mise en scène avant tout classique (on voit la farce comme au théâtre). Quelques images sont assez faibles (quand le drapier revient à la charge chez Pathelin), mais l'ensemble est très beau.
Rebecca est un chef d’œuvre. C'est celle que j’emmènerai sur mon île. Si.
Les auteurs sont italiens, mais la traduction est géniale, n'entrainant aucun décalage, aucun froid. Antoine Roux a traduit Pratt et Rotundo, mais les éditeurs mentionnent rarement les traducteurs. Mais c'est peut-être aussi parce que la langue utilisée par les auteurs est simple. Le dessin est noir et blanc, et les gros plans surtout, sont magnifiques. Les auteurs savent également nous faire voir sans nous montrer : nous restons avec Rebecca, et comprenons ce qu'elle comprend. Le jeu des ombres est habile, et permet aussi une mise en scène originale (les vagabonds fouettés dans la première scène à Côme). Tout n'est pas montré, mais tout est pourtant là. Tout est fait avec intelligence, pour la nôtre.
J'aime les titres de chapitres, j'aime cette gitane, les contes, et la scène au moulin, terriblement belle et triste. Je l'offrirai bien des milliers de fois, mais elle est introuvable ! Je l'ai débusquée pour mon pote Laurent chez les bouquiniste d'Angoulême, et je regrette de l'avoir offert jadis à une méchante lâcheuse. Lancez vous dans cette quête !!!
Une suite a été réalisée, parue en France chez Glénat toujours, mais en 2 volumes dans la collection Vécu, en couleur... La magie n'est plus tout a fait là.
Ne vous fiez pas aux noms des auteurs d'Olivier Desormeaux. Il s'agit de pseudos. Le dessinateur n'a, je crois, rien fait d'autre, mais le scénariste est Martin Veyron. Cette BD prend un peu de la farce moyennageuse (l'obstination du bûcheron à chahuter son seigneur). Il y a des sorcières, des vœux, des crapaux, des petites manigances. Mais on retrouve le fainéant Lhermitien, épicurien. Qui butine volontiers la fée, et la fille du seigneur. On se retrouve assez vite dans notre monde, celui de Veyron. Le ton est très moderne, tiens, produisant un peu le décalage drôle de Kaamelott.
Ces petites histoires parues dans Pilote sont très drôles. Et rejoint Blacktown de Trondheim, Raoul Fulgurex de Gelli et Tronchet, Timoléon de Fred et Alexis, Superdupont de Gotlib et Lob au sommet de la BD d'humour. Cauvin jardine dans la plaine.
Les auteurs sont italiens, mais la traduction est géniale, n'entrainant aucun décalage, aucun froid. Antoine Roux a traduit Pratt et Rotundo, mais les éditeurs mentionnent rarement les traducteurs. Mais c'est peut-être aussi parce que la langue utilisée par les auteurs est simple. Le dessin est noir et blanc, et les gros plans surtout, sont magnifiques. Les auteurs savent également nous faire voir sans nous montrer : nous restons avec Rebecca, et comprenons ce qu'elle comprend. Le jeu des ombres est habile, et permet aussi une mise en scène originale (les vagabonds fouettés dans la première scène à Côme). Tout n'est pas montré, mais tout est pourtant là. Tout est fait avec intelligence, pour la nôtre.
J'aime les titres de chapitres, j'aime cette gitane, les contes, et la scène au moulin, terriblement belle et triste. Je l'offrirai bien des milliers de fois, mais elle est introuvable ! Je l'ai débusquée pour mon pote Laurent chez les bouquiniste d'Angoulême, et je regrette de l'avoir offert jadis à une méchante lâcheuse. Lancez vous dans cette quête !!!
Une suite a été réalisée, parue en France chez Glénat toujours, mais en 2 volumes dans la collection Vécu, en couleur... La magie n'est plus tout a fait là.
Ne vous fiez pas aux noms des auteurs d'Olivier Desormeaux. Il s'agit de pseudos. Le dessinateur n'a, je crois, rien fait d'autre, mais le scénariste est Martin Veyron. Cette BD prend un peu de la farce moyennageuse (l'obstination du bûcheron à chahuter son seigneur). Il y a des sorcières, des vœux, des crapaux, des petites manigances. Mais on retrouve le fainéant Lhermitien, épicurien. Qui butine volontiers la fée, et la fille du seigneur. On se retrouve assez vite dans notre monde, celui de Veyron. Le ton est très moderne, tiens, produisant un peu le décalage drôle de Kaamelott.
Ces petites histoires parues dans Pilote sont très drôles. Et rejoint Blacktown de Trondheim, Raoul Fulgurex de Gelli et Tronchet, Timoléon de Fred et Alexis, Superdupont de Gotlib et Lob au sommet de la BD d'humour. Cauvin jardine dans la plaine.
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