On retrouve deux dessinateurs dans la même BD quand :
- on a besoin de styles différents (Mathy dessine Castar dans Ludo de Bailly, Rossi joue au dessinateur du 3615 Alexia de Boilet, Séverin raconte une histoire dans Le serment d'amitié de Geerts, Clarke dessine un épisode télé dans Kid Paddle, Van Lieht dessine un avenir prometteur pour la Klamedia de Bianco)
- on a besoin de publier vite, dans des séries un peu longues (le triangle secret où chaque période historique dans le même album est identifiée par un style particulier : la couverture par Juillard, le récit contemporain par Falque, l'histoire par Gine, Walchs, Chaillet, Stalner, Kraehn, Jusseaume).
Dans le décalogue, on retrouve cette nécessité de publier vite, mais chacun des X albums est réalisé par un auteur. La série Donjon est un peu un mélange de ces deux procédés : chaque période du donjon (Potron-minet, Zénith et Crépuscule) est attribuée à un dessinateur. Et après c'est le bazar avec les Monster...
- Pour clore en beauté une série à ralonges.
- pour rattraper un retard, comme le géantissime Jijé signant les planches 29, 32, 33 et 34 du Cavalier perdu de son mauvais élève Giraud, qui fume des champignons aux toilettes.
- Pour compenser les défaillance graphiques d'un auteur. Vance réalise les couvertures des Luc Orient de Paape, assez peu fortiche pour l'exercice.
- des blagueurs dessinent en cachette un personnage sur la planche d'un collègue (Cabanes, Gotlib et Goossens). Voit-on Reiser raisonner Ludwig Von chez Gotlib ? et le scarabée de Gotlib chez Alexis, dans la joie jusqu'au cou ?
- des copains dessinateurs sont gentiment invités à dessiner un tout petit truc :
le boss de Fluide par Maester dans la vie des festivals de Gaudelette, les monstres* chez Adèle Blanc-sec, les dinosaures** dans le Monstrueux de Trondheim,
Franquin dessine son Marsu dans Blondin et Cirage de Jijé, Midam (#4), Darasse (#5), Berco (aussi) chez Mélusine, Geerts et Gazzo dans P38 et bas nylon, Deliège fantômise Bobo dans Pierre Tombal, Jouannigot croquise dans Le vent dans les saules,
Loutal dans La débauche et Tardi dans White Sonia,
Trondheim et Blain dans les carnets de Sfar, Blutch, Berberian et Trondheim dans celui de Thompson.
Bilal dessine des dignitaires russes dans un épisode de Valérian, Wendling dessine Ninie sur une case du 1er tome de Yoann, Gotlib fait son Newton chez Mandrika dans les Clopinettes. Raynal chez Larcenet, Thiriet aide Menu pour ses petits dessins et fait son Jean Bonnot dans Blotch, comme Goossens qui y fait son Goussein...
En ouverture des Luc Leroi chez Futuro-l'ancien, Denis est accompagné le temps d'une planche par Veyron, Margerin, Rochette, Cestac et Swarte (et par Veyon seul dans le déménagement).
Le couverture du #3 des écluses du ciel de Rouge est cossignée par Rossi, et au détour d'une case, on trouve la signature d'un autre breton : Kraehn !
Ou carrément un truc plus long, une planche : Reno dans La rubrique scientifique, Goetzinger, Bilal, Duillet et Moebius dans le Canal choc d'Aymond et Christin.
- pour un hommage, typique des journaux de BD. Dans un Spirou, chaque case d'une aventure de l'agent 212 est signée d'un auteur différent (que viennent faire Juillard, LeGall, Hermann et Stassen dans ce bourbier ?). Dans un tintin, pareil, mais avec des auteurs de talent.
- pour un Oubapo inattendu, récits croisés entre Les Kromoks en folie de Gos et Le pickpocket de Seron.
- pour remplacer un dessinateur lâchement décédé.
- malgré lui, un dessinateur peut être sympathiquement pillé :
- on a besoin de styles différents (Mathy dessine Castar dans Ludo de Bailly, Rossi joue au dessinateur du 3615 Alexia de Boilet, Séverin raconte une histoire dans Le serment d'amitié de Geerts, Clarke dessine un épisode télé dans Kid Paddle, Van Lieht dessine un avenir prometteur pour la Klamedia de Bianco)
- on a besoin de publier vite, dans des séries un peu longues (le triangle secret où chaque période historique dans le même album est identifiée par un style particulier : la couverture par Juillard, le récit contemporain par Falque, l'histoire par Gine, Walchs, Chaillet, Stalner, Kraehn, Jusseaume).
Dans le décalogue, on retrouve cette nécessité de publier vite, mais chacun des X albums est réalisé par un auteur. La série Donjon est un peu un mélange de ces deux procédés : chaque période du donjon (Potron-minet, Zénith et Crépuscule) est attribuée à un dessinateur. Et après c'est le bazar avec les Monster...
- Pour clore en beauté une série à ralonges.
- pour rattraper un retard, comme le géantissime Jijé signant les planches 29, 32, 33 et 34 du Cavalier perdu de son mauvais élève Giraud, qui fume des champignons aux toilettes.
- Pour compenser les défaillance graphiques d'un auteur. Vance réalise les couvertures des Luc Orient de Paape, assez peu fortiche pour l'exercice.
- des blagueurs dessinent en cachette un personnage sur la planche d'un collègue (Cabanes, Gotlib et Goossens). Voit-on Reiser raisonner Ludwig Von chez Gotlib ? et le scarabée de Gotlib chez Alexis, dans la joie jusqu'au cou ?
- des copains dessinateurs sont gentiment invités à dessiner un tout petit truc :
le boss de Fluide par Maester dans la vie des festivals de Gaudelette, les monstres* chez Adèle Blanc-sec, les dinosaures** dans le Monstrueux de Trondheim,
Franquin dessine son Marsu dans Blondin et Cirage de Jijé, Midam (#4), Darasse (#5), Berco (aussi) chez Mélusine, Geerts et Gazzo dans P38 et bas nylon, Deliège fantômise Bobo dans Pierre Tombal, Jouannigot croquise dans Le vent dans les saules,
Loutal dans La débauche et Tardi dans White Sonia,
Trondheim et Blain dans les carnets de Sfar, Blutch, Berberian et Trondheim dans celui de Thompson.
Bilal dessine des dignitaires russes dans un épisode de Valérian, Wendling dessine Ninie sur une case du 1er tome de Yoann, Gotlib fait son Newton chez Mandrika dans les Clopinettes. Raynal chez Larcenet, Thiriet aide Menu pour ses petits dessins et fait son Jean Bonnot dans Blotch, comme Goossens qui y fait son Goussein...
En ouverture des Luc Leroi chez Futuro-l'ancien, Denis est accompagné le temps d'une planche par Veyron, Margerin, Rochette, Cestac et Swarte (et par Veyon seul dans le déménagement).
Le couverture du #3 des écluses du ciel de Rouge est cossignée par Rossi, et au détour d'une case, on trouve la signature d'un autre breton : Kraehn !
Ou carrément un truc plus long, une planche : Reno dans La rubrique scientifique, Goetzinger, Bilal, Duillet et Moebius dans le Canal choc d'Aymond et Christin.
- pour un hommage, typique des journaux de BD. Dans un Spirou, chaque case d'une aventure de l'agent 212 est signée d'un auteur différent (que viennent faire Juillard, LeGall, Hermann et Stassen dans ce bourbier ?). Dans un tintin, pareil, mais avec des auteurs de talent.
- pour un Oubapo inattendu, récits croisés entre Les Kromoks en folie de Gos et Le pickpocket de Seron.
- pour remplacer un dessinateur lâchement décédé.
- malgré lui, un dessinateur peut être sympathiquement pillé :
La croisière des oubliés de Christin (par Bilal) rappelle sa Rumeur sur le Rouergue (par Tardi).
- une BD est dessinée à 4 mains, enfin, 2 : une chacun. Le Styx de Foerster et Andréas, une planche des frangins Carali et Edika (piochée je ne sais plus où... dans Psykopat sans doute), Crumb et sa femme dans Mes femmes, Warnauts et Raives ou Dupuy et Berberian (de manière quasiment systématique), Berthet et Cossu ou Convard et Juillard à leurs débuts, Olav (alias Hergé + Jacobs), Konture et Trondheim pour un minuscule chassé croisé improvisé, Pierre et Danard, Gégé et Bélom (Chez Maxime), Gazzo et Meyer (des lendemain sans nuages), B et Sfar (Urani), Jannin et Hislaire (Les vacances du dragueur).
- et puis, les travaux de studio ou d'atelier aboutissent à des rencontres multiples. Tiens, sur une case de Tintin, on peut retrouver un avion de Leloup, un décor de De Moor et un personnage de Hergé. Ou un crayonné d'Andréas redessiné par Paape...
- une BD est dessinée à 4 mains, enfin, 2 : une chacun. Le Styx de Foerster et Andréas, une planche des frangins Carali et Edika (piochée je ne sais plus où... dans Psykopat sans doute), Crumb et sa femme dans Mes femmes, Warnauts et Raives ou Dupuy et Berberian (de manière quasiment systématique), Berthet et Cossu ou Convard et Juillard à leurs débuts, Olav (alias Hergé + Jacobs), Konture et Trondheim pour un minuscule chassé croisé improvisé, Pierre et Danard, Gégé et Bélom (Chez Maxime), Gazzo et Meyer (des lendemain sans nuages), B et Sfar (Urani), Jannin et Hislaire (Les vacances du dragueur).
- et puis, les travaux de studio ou d'atelier aboutissent à des rencontres multiples. Tiens, sur une case de Tintin, on peut retrouver un avion de Leloup, un décor de De Moor et un personnage de Hergé. Ou un crayonné d'Andréas redessiné par Paape...
*par Pétillon, Mézières, Cestac, Boucq, Solé, Gotlib, Rochette, F'murrr, Vuillemin, Kelek, Garrigue, Comès, Bilal, Choupot, Fred, Nicollet et Druillet
** par Blain, Clarke, David B, Davodeau, Delisle, Duffour, Garcia, Gerner, Got, Hérody, Killo, Konture, Larcenet, Lefred-thouron, Mahler, Mazan, Menu, Parme, Parrondo, Plessix, Robin, Sardon, Sfar, Stan, Thompson, TomDieck et Yoann
** par Blain, Clarke, David B, Davodeau, Delisle, Duffour, Garcia, Gerner, Got, Hérody, Killo, Konture, Larcenet, Lefred-thouron, Mahler, Mazan, Menu, Parme, Parrondo, Plessix, Robin, Sardon, Sfar, Stan, Thompson, TomDieck et Yoann
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