samedi 6 octobre 2007

Dans tous les sens

On apprend à lire une BD comme on apprend l'alphabet. Il y a des codes, des sens de lectures.  Et certains auteurs ne nous aident pas trop. J'ai en mémoire que Giraud dans Blueberry faisait très souvent des contresens, et Séverin (le grand) numérotait ses cases dans Gratin, preuve d'un manque de lisibilité (mais preuve aussi d'essais de mise en page originale).
Il y a des fans de Tardi comme il y a des fans de Bilal. Je n'en suis pas. Pour Bilal, j'ai arrêté d'ouvrir ses livres depuis la femme piège. Il ne fait plus de BD, juste des illustrations, et encore. Tardi, je le trouve assez quelconque, bien, mais pas au point de déchainer l'engouement qu'il déchaine. Son cri du peuple semble dessiné à la va vite, tout comme son Etrangleur feuilletonnesque que je viens de finir (sans intérêt, à la limite du nul) qui a le même héros d'ailleurs. Et dans Le cri du peuple, il y a ça :

En vrai, le sens de lecture,           
ça devrait être ça :                       et pas ça :

Théoriquement...
Cette planche était prévue, à n'en point douter, en deux planches. Mais Tardi n'a pas jugé bon de remettre les cases dans l'ordre, rien n'a battre, lors de la remise en page. Alors on se paye des hors texte monumentaux du bazar à l'hotel de ville, et un machin incompréhensible ici... C'est sûr, Adèle Blanc-Sec, c'est quand même autre chose !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire