mercredi 7 mars 2007

Quand un Bourgeon ne fleurit pas

Bourgeon n'est pas un très bon dessinateur. D'ailleurs, on sent que ça ne l'intéresse pas (ses productions sont très rares : un album tous les 3 ans 1/2 ! ). Il préfère imaginer des univers, développer une histoire, faire vivre ses personnages...  Et puis ses procès lui ont fait perdre beaucoup de temps (le premier contre Glénat, qu'il a quitté pour Casterman, et le deuxième, très dur, contre ce dernier, qu'il laisse pour Glénat !!!). Mais c'est un, allez, mauvais dessinateur. Tiens, comme Vatine, Gibrat ou Yslaire, qui à force de ne pas dessiner ont tout perdu, au contraire de Boulet ou Trondheim, qui dessinent comme ils respirent, et ont tout gagné !

Déjà à l'époque des passagers du vent, où l'utilisation de documentation était flagrante, omniprésente et assez gênante. Il dessine les femmes toutes pareilles, sauf certaines, dont le style est tellement particulier, qu'il n'est pas le sien : juste un tracé d'une photo sur une table lumineuse. Mais cette série, comme Les compagnons du crépuscule ont plein d'autres qualités que le dessin. Même s'il reste malgré tout très regardable (faut quand même pas trop exagérer).
Au contraire du cycle de Cyann. La mise en scène, la mise en page, le dessin : c'est un véritable désastre. Et cette couverture est particulièrement laide... J'aime cependant bien cette série, mais ce dernier tome m'est tombé des mains. Les erreurs sautent aux yeux, le format du livre est trop petit... les quelques critiques de lecteurs ne m'ont pas enthousiasmé... Bref, je ne l'ai pas acheté, alors que j'étais parti pour... Il y a tant d'autres livres à lire ! Et d'autres choses à faire ...

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