jeudi 26 octobre 2006

Les héros ne meurent jamais

Les auteurs ont parfois du mal à abandonner leurs héros.
C'est le cas de Franquin avec le marsupilami. Ayant repris la série "Spirou et Fantasio" à Jijé qui la tenait de Rob-Vel, il y a introduit le marsupilami. C'est une de ses créations, mais c'est la principale. Aucun des repreneurs (Fournier, Nic & Cauvin, Tome & Janry, Morvan & Munuera) n'a pu l'utiliser par la suite... D'autant qu'une série dédiée à cet animal (lamentable) est née par la suite, aux éditions Marsu Prod.

Cependant, chacun de ses successeurs s'est débrouillé pour le faire apparaitre (peluche, poster), comme Franquin ci-dessus, dans "Gaston Lagaffe".
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Lewis Trondheim (notre président) est un adepte des références. On le sait champion des messages cachés, mais il fourmille également d'auto-références, comme si son univers formait un tout, un peu comme celui de Joan Sfar.

Ainsi, dans Approximativement, on trouve des références ouvertes à "La mouche" et d'autres cachées à Moins d'un quart de seconde pour vivre, au Dormeur. Dans Lapinot on retrouve le héros de Psychanalyse, d'autres des aventures sans Lapinot et une référence à Donjon. Dans Les aventures sans Lapinot, on découvre La mouche, Lapinot et le personnage de Psychanalyse.

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