lundi 23 octobre 2006

A travers la terre dévastée

Jérémiah raconte les errances de 2 amis à travers un monde dévasté après une guerre mondiale. Tout manque, tout est à reconstruire. On est dans une sorte de far-west où la loi du plus fort est de rigueur. On trouve ça et là des havres de paix, hyper protégés du monde extérieur, mais qui le sont devenu au détriment de la liberté... Des multiples sectes se développent, profitant de la misère et du désespoir. Mais la série a du mal à se renouveler, l'auteur réutilise les mêmes recettes...
Hermann, l'auteur, ne propose jamais de vision très optimiste de l'humanité. Il a écrit par ailleurs Sarajevo tango, très critique vis à vis de l'action de l'ONU (les soldats ont des casques semblables aux bonnets des schtroumpfs). Il est également l'auteur de la série moyenageuse Les tours de Bois-Maury, des séries Comanche et Bernard Prince (avec Greg), du carnage absurde Lune de guerre (avec Van Hamme au scénario). 
Marini est un dessinateur efficace, sans reproche. Au milieu de ses diverses séries, moyennes (Olivier Varèse, Gipsy, Rapaces et Le Scorpion), on trouve une histoire qui sort un peu du lot : L'étoile du désert est un western en 2 tomes (dans le genre d'Impitoyable).

Dans la cabine du Gipsy (série qui se déroule dans un avenir assez proche et aussi sombre que celui de Jeremiah) on remarque le casque de Kurdy, ami filou du héros pur. Ce casque est présent dans Le cycle de Taï-dor (mais je n'en suis pas sûr-sûr) et dans le jeu "trouvez les 10 séries cachées dans cette case" de Lanfeust de Troy.
On retrouve Hermann chez Dany, où il est l'un des dessinateurs hypnotisés par le collier porté par Colombe. On retrouve des personnages de Bernard Prince ou de Comanche dans quelques Cubitus de Dupa. Dans Chick Bill de Tibet, un bandit s'appelle Jeremiah et ressemble furieusement à Hermann. Ces auteurs étaient des collaborateurs de Greg et présents dans le journal de tintin.
Dans le western de Swolfs Durango, apparaissent Red Dust et Duncan.
Dans Luka, un des bateau est le Cormoran, son équipage est au complet.
Jarbinet réalise un bon clin d'oeil dans les Mémoires de cendres, où on rencontre Aymar et son écuyer.
Dans ces cas, c'est l'époque et le lieu qui entrainent la référence.

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