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lundi 24 février 2025

Lectures 2025 #3

Laurent : Comment naissent les araignées (2015 - Casterman)
Le récit est découpé en chapitres suivant un instant de vie... juste avant que les récits ne s'entremêlent. Hé bé c'est pas mal... même le dessin très clair et simple... assez photographique finalement, passe bien.


de Jongh et Zidrou : L'obsolescence (2018 - Dargaud)
Des vieux qui retombent amoureux comme des jeunes... mais malheureusement, des dialogues qui sonnent faux, parfois lourds... et pénibles (un cadeau ? "Un sex-toy" ? )et l'auteur part du principe que tout le monde connait Homère (les références en sont innombrables).
Il voulait réhabiliter le sexe des seniors... mais voilà : le corps rajeuni jusqu'à enfanter... 
J'hésite entre réac et rétrograde. Ou tout simplement pas assez posé et réfléchi.

Baldi : Ada (2019 - Ici même)
Le dessin est bizarre..  y a de la photo en arrière plan, dont le réalisme peine à donner forme au dessin... alors que tout simplement, le dessin se suffit à lui même.

Nicoby et Joub : Leconte fait son cinéma (2021 - Dupuis / Aire libre)
Les auteurs accompagnent le réalisateur en festival, sur la conception d'un film... et les projets n'en sont plus, sont remplacés par d'autres où les acteurs succèdent à d'autres tout aussi essentiels mais remplaçables... c'est un monde étrange... J'aimais pas beaucoup Leconte, je ne l'aime pas beaucoup plus après cette lecture.

Moynot : Cherchez Charlie (2023 - Sarbacane)
Une mallette compromettante passe de main en main... au bout d'un moment : tout le monde la recherche... mais au bout d'un autre moment : tout le monde tue tout la monde (là j'ai plus trop pigé). C'est plutôt rythmé et vivant (?)... Moynot au top sur une branche comédie (les couleurs sont assez moches... ce sont les 70's me direz vous).

Catel et Bocquet : Anita Conti (2024 - Casterman)
Ça devait être le cas des autres bouquins... ça ne m'avait pas gêné alors... le récit s'attache ici souvent à des anecdotes, et fait trop de bonds temporels... qu'on y fini à ne pas trouver de lien... pas d'accroche pour tenter d'aimer le personnage.
Le manque d'engagement politique m'a rendu l'histoire de cette aventurière (pion bossant pour l'exploitation des mers, pionnière de l'élevage industriel, et soutien de notre société coloniale, et faible amie) tellement vaine ! Le style hagiographique m'a saoulé.
Perdu mon temps, moi, à lire ce machin.

Valette : L'héritage fossile (2024 - Delcourt)
J'aime pas ça quand le dessin est trop réaliste, ici porté par de la technologie 2D et 3D remerciée en fin d'album. 
Le récit pose des questions d'humanité, du devenir de notre civilisation... des sacrifices, de l'héritage à donner aux générations futures... bon, vu ce qui se prépare ici bas, le futur est au pied du mur. Mais globalement (hormis le dessin donc) l'histoire est plutôt bien menée, même si la fin très boullienne n'est pas si surprenante.

Caro : Fort Alamo (2024 - Gallimard / Sygne)
Je lis tous les romans de Fabcaro, c'est souvent bien écrit, un peu moins délirant que ses BD... Ici, le narrateur vit un deuil à reculons, et pense être doté du pouvoir de vie ou de mort sur ses concitoyens... il fait de gros efforts sur lui et use de subterfuges pour rester innocent. 
Son deuil reste permanent dans le récit, en toile de fond... assez émouvant.

les allusions au monument de FOREST chez Marion Laurent :


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