dimanche 13 mai 2018

Lectures de 2018 #10

Pernin : Derib - Un créateur et son univers (1985 - Lombard / Nos auteurs)
Acheté et relu (feuilleté) ce bouquin que j'empruntais à plusieurs reprises ces 30 dernières années.

Jade #6, 8 et 17 (1993 à 99 - 6 pieds sous terre)
On en est à la première version de Jade, plus fanzine que la suivante. Très localisé à Montpellier, on est en pleine culture rock et BD. Des histoires plutôt intéressantes, de jeunes auteurs en devenir (un Bouzard à ses tous débuts).
dans le #6 : un tout ptit entretien avec Blutch avec de beaux inédits.
dans le #8 : un entretien avec Trondheim, en début de carrière, est très riche d'enseignements, très drôle à lire aujourdhui. Plus drôle que le ton un peu rangé qu'il emploi sur France culture.

Solé : Carnets intimes (2003 - Fluide)
J'ai recensé ici les couv des revues qu'il a réalisé : Solé est un dessinateur incroyable. Ce livre nous plonge un peu dans son enfance et ses premiers dessins, et on le suit au fil du temps, à travers quelques illustrations commentées. Je me dis, à la suite de cette lecture, qu'il mérite mieux.

Meurisse : Mes homme de lettres (2008 - Sarbacane)
Finalement assez agréable à lire... on retrouve le style de Catherine Meurisse au détour de chaque aspérité (j'ai craint un instant que ce livre puisse être très chiant). Je pense être passé à coté de quelques références amusantes.

Bast et Matyo : Les historiettes (2009 - Sangam)
En arrivant à Bordeaux, j'ai feuilleté ce bouquin, genre de guide touristique décalé. C'est un peu le problème d'ailleurs : on peut se demander où est la vérité et la déconnade. Je voulais en faire une carte imagée, comme je l'ai fait pour les bouquins de Moynot ou d'autres se déroulant à Bordeaux. Et puis, 10 ans après, je dois admettre que je ne le ferai pas.

Bernard : Ursula (2011 - Delcourt / Mirages)
Je me suis demandé comment ce bouquin a passé la barre de l'éditeur... Pas fini, jeté dans son sac...

Tripp : Extases #1 (2017 - Casterman)
Y a encore des dessinateurs qui font de l'autobio, pensant que leur petite vie est intéressante... Là pour le coup : on découvre un sacré cochon, obsédé sexuel dès le plus jeune âge... qui rencontre des tas de cochons et de cochonnes... L'orientation du récit laisse penser que le sexe est le seul moteur de la vie de son auteur... Le lecteur se retrouve voyeur, et pour ma part, assez mal à l'aise.
Ah oui : ce n'est ni drôle, ni émouvant, ni subtile... ni rien...

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