lundi 2 avril 2018

Lectures de 2018 #8

Toppi : Warramunga (2002 - Mosquito)
Le dessin de Sergio Toppi est magnifique. Mais la narration graphique est moyenne... trop emphatique, trop démonstrative, trop "gros sabots". Les dialogues impossibles, trop écrits, pas naturels... C'est dommage, ç'aurait pu être un chef d’œuvre.

Ruppert & Mulot : Safari Monseigneur (2005 - L'asso / Ciboulette)
Jamais vraiment rien lu du duo. Trop effrayé de leur côté parigo/bobo. Et puis finalement cette réédition toute neuve est très drôle, d'un humour soutenu par des dialogues très réalistes. La mise en scène de ces dialogues est d'ailleurs très novatrice.

Martin et Adam : Les carrés #1 à 3 (2008 à 10 - Vents d'ouest / Turbulences)
Le héros cherche 3 tableaux carrés, dont chaque couleur donne une teinte à l'album. Le suspens de ces enquêtes est un peu mis à mal par la structure du récit : on comprend que chaque tableau sera trouvé en fin de chaque album.
Malgré tout : le dessin est très chouette, les personnages ont tous une certaine épaisseur... le cycle se lit d'une traite. J'ai mis des années à débusquer le 3ème tome, et finalement, je ne suis pas déçu.

VanO : Rhonda #2 (2015 - BDmust)
Je ne sais pas pourquoi j'ai acheté ce 2ème tome. En tout cas, je sais pourquoi j'ai tant tardé à m'y mettre : les situations sont improbables, les dialogues sonnent faux, l'enquête est chiante... et même le dessin, qui m'a plu à l'origine, m'est apparu avec tous ses défauts (proportions des corps approximatives, positions dans le décor bancales). Ça m'arrive rarement, mais je ne l'ai pas fini.

Sanlaville : San-Antonio chez les gones (2018 - Casterman)
Oula, je ne suis pas trop fait pour ce genre de récit. Les enquêtes ne m'intéressent (presque) jamais. Il y a ici un petit parfum dans les dialogues, il y a le gros Béru (San-Antonio est trop propre... je n'y ai pas cru) : ça a un peu sauvé ma lecture. Mais décidément, ce genre n'est pas pour moi, quelque soit la manière dont il est traité.

Balez et Simsolo : Beauté noire - Les chasseurs de haine (2018 - Glénat / 1000 feuilles)
Le problème des récits se plaçant dans un univers historique, c'est de ne pas sombrer dans la lourde référence, le cours mal placé, les descriptifs pédagogiques. Là, c'est un peu raté. Les personnages manquent totalement d'humanité... on n'a aucune empathie pour eux... Et c'est bien dommage.

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