dimanche 2 juillet 2017

Lecture de 2017 -16

Levallois : Racket (2015 - Futuropolis)
Un carnet de croquis, au format de poche, un peu foutraque, pas facile à lire. Et puis très onirique (ça part dans tout les sens) et très sombre... L'auteur montre sa flamboyance graphique en tenant le lecteur (moi en l’occurrence), spectateur (à l'écart).

Piquet : La nuit du misothrope (2017 - Atrabile / Ichor) 
La narration est étonnante : les images sont des instantanées de vies, comme des vieilles photos, et les personnages nous parlent à nous, ou plutôt : au reporter qui enquête sur ces disparitions qui se produisent depuis quelques années à la même période. Le reportage n'est pas monté : on part dans des digressions, on revient dans le passé... ça aurait sans doute mérité un peu plus de linéarité.
Ca faisait un moment que je n'avais pas acheté de bouquin : c'est le récent souvenir de Trois fois un qui m'a poussé vers celui-ci, et c'est une belle lecture.

Sardon : Nénéref (1995 - Ego comme X / Coquille d'oeuf) 
De passage à Paris, il fallait qu'enfin je visite l'atelier de Sardon... le cloaque mythique... C'est tout ptit, mais tout propre (rassuré, mais un peu déçu).
J'ai acheté quelques tampons, et ce ptit bouquin qui trainait là. Sardon trace en une page un moment clé de l'histoire des grands écrivains français. C'est bien fichu, plutôt drôle... très Ayrolien. En fait, j'l'avais déjà.
Malgré ça, Sardon est trop rare.

Pilote spécial Valérian (2017 - Dargaud & Dupuis)
Des histoires chouettes (Bertail, Martin, Bonhomme, Bouzard) et de bien belles illustrations (Blain, F'murrr) : un truc pour les amateurs de Valérian et pour les clignatophtalmicophyles.

Fusée #3 (1997 - Automne 67)
C'est une petite revue,dont le thème est la fusée. Plus ou moins. Avec des voyages dans l'espace. Un sommaire impressionnant... mais un truc un peu court.

Catel : Ainsi soit Benoite Groult (2013 - Grasset)
Plongée dans la grosse bourgeoisie. On respire un grand coup pour pas vomir tout de suite. Faut admettre que l'Histoire est écrite par ceux qui ont le pouvoir... y compris les révolutions. Le prolétariat ne pourra jamais grand chose. La commune a été écrasée joyeusement !
Alors Benoite, au bout du bout, est plutôt courageuse, consciente de sa place, de ses travers... Catel rend tout ça assez fluide... à part son récit de l'histoire de la génération supérieure, qui se mélange un peu avec celle de la jeunesse de Benoite.
Benoite Groult est un personnage important de notre société, témoin et passeur des idées d'Olympe de Gouge, Joséphine Baker, Angela Davis ou Simone Veil. Elle est charmante, amoureuse, vivante...

Ce snobisme, comme d'habitude, m'a bien agacé :

(soupir !)

1 commentaire:

  1. Je viens de le finir, ce pavé sur Benoite Groult... Ça se termine avec l'excuse du médiatique viol de DSK... parce que le viol c'est pas la mort...

    Ça s'appelle la solidarité de classe. La ptite bourgeoise Catel qui fait un bouquin sur la petite bourgeoise Groult, ami de Mitterand, du socialisme bourgeois... et par ricochet : de DSK. Qu'il faut défendre parce que c'est un ami, avant de défendre "les femmes"

    Il est où le féminisme ?

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