mardi 1 novembre 2016

Lectures d'octobre

Rock strips regroupe des récits retraçant un moment plus ou moins clé d'un groupe plus ou moins clé de l'histoire du Rock. Je dois bien avouer que je n'en connais pas vraiment la moitié, et qu'aucun n'est dans mon petit panthéon. Mais le bouquin m'a donné envie d'en connaitre un peu plus... en particulier de toute cette mouvance punk. Les pages introductives d'oncle Brunner sont assez bien faites (sauf les titres en gras, tirés in extenso du texte, qui redondent). Graphiquement, c'est assez chouette également, sauf le truc de Killo, un peu vaporeux, le truc vite fait de Sattouf, assez hermétique de Morvandiau...

A force de pas lire Les vieux fourneaux, mon libraire me l'a collé dans les mains d'office. Bon, y sait qu'il faut plus me parler de Sfar ou Sattouf, l'a pas compris que Zidrou me tombe des mains depuis des années... restait cette série à succès dont on me dit tellement de bien, mais y a Lupano au scénario. Alors, bon : ça se lit. Les 3 papys sont attachants, la relation avec la gamine assez étincelante... mais je déteste ce procédé de flash back permanents. C'est pour moi le signe qu'on ne sait pas raconter d'histoire. La fin est très Louise-Michel et les 4 pages finales sont parfaitement inutiles. Bon. Je vais lui rendre le bouquin, mais quand même guetter le #2 en bibli.

La cafetière réédite dans une intégrale 3 bouquins de Fabcaro. C'est drôle, souvent très très drôle. Les 2 premières parties le chargent beaucoup de lâcheté mais la 3ème partie apporte beaucoup de fraicheur, avec des putains de chansons des années 80 qui restent dans la tête.

Bertail s'en est bien sorti. Mais Trondheim me déçoit beaucoup sur ce coup là. Infinity 8 était prometteur. Bon, c'est la comm qui en a fait ce ballon... vide. L'histoire des retours vers le passé n'est pas super claire... et surtout a été réalisé des tas de fois (Source code coté blockbuster américain, mais surtout les épatants Timoléon et Raoul Fulgurex). Le coup des nécrophages tueurs est un peu stupide (antinomique). Les scènes dans l'espace (la quasi entièreté des 3 comics) donnent d'assez peu belles scènes. Le #1 est anéanti pas les 2 suivants. Le volume suivant donne tout à craindre sur l'évolution de la série.

J'ai mis du temps a aimer Goossens... en fait, je pense qu'il a mit du temps à faire un truc que j'aime. A cette époque, ce qu'il faisait me tombait, et continue de me tomber des mains.
Lastman me perd un peu aussi. Je pense que le gamin du premier cycle apportait beaucoup d'innocence, et un décalage entre les personnages, source de dialogues, situations, émotions... assez intéressantes. Le gamin a grandi, est devenu un ado chiant... c'est moins drôle, et les auteurs se complaisent à présent dans les scènes de bastons... chiantes.

Tarrin explore son enfance à travers son lémurien. Il retranscrit son état d'esprit à l'époque... c'est bien écrit, juste et honnête (même si, sans aucun doute, et contrairement à l'avertissement final : rien n'est vraiment vrai).
Et puis, c'est très bien fait... C'est pas Franquin, mais c'est sur ses traces.

Tarrin et Charlotte

2 commentaires:

  1. "Ma révérence" avec Rodguen est un chef d’œuvre !
    L’œuvre entière de Daniel Goossens est un chef d’œuvre !

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    1. Ma révérence un chef d’œuvre, c'est un peu exagéré quand même (y a des boulettes coté dessin)
      faudra que je relise

      tout Goossens ? alors franchement, je crois que je comprend rien à son humour (je trouve que sur ses 1er bouquins, y a les mêmes ficelles, qui me fatiguent à force)

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